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 interview de miyavi au Brésil

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Luciole
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Luciole


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MessageSujet: interview de miyavi au Brésil   interview de miyavi au Brésil EmptySam 2 Aoû - 16:20

Citation:
Après sept concerts en Amérique et avec un emploi du temps aussi chargé, il n'était pas surprenant que tout le monde soit fatigué. Cependant, malgré cela, JaME a eu la possibilité de discuter avec miyavi à propos de son travail et des concerts déjà effectués. A midi, le temps était encore magnifique, et tout le monde dans le staff était très heureux, particulièrement miyavi.

miyavi a demandé à ce que l'interview soit faite en anglais, faisant beaucoup d'efforts pour comprendre les questions posées et exprimer son point de vue. Son anglais était vraiment impressionnant et nous n'avons eu aucun problème pendant l'interview.</I>

Tout d'abord, merci pour tout. Nous avons annoncé THIS IZ THE JAPANESE KABUKI ROCK TOUR sur JaME il y a à peu près trois mois et, à cause du nombre de visiteurs, le site a crashé ! C'est la première fois qu'une telle chose arrive au site en six ans, donc merci beaucoup de rendre le site encore plus populaire.


miyavi : Oooh. Merci !

Vous avez annoncé que vous voulez détruire plusieurs barrières lors de cette tournée, comme la langue, le sexe, la race, etc. Est-ce le but de cette tournée? Après sept concerts, cinq villes et trois pays, pensez-vous personnellement avoir atteint ce but ?

miyavi : Oui c'était l'un de mes buts principaux, détruire des barrières et autres. Après avoir visité trois pays, je sens que j'ai gagné beaucoup de choses. Je pense que la chose la plus importante pour moi quand je me tiens sur la scène, c'est de partager mes pensées, mes sentiments et mes émotions à travers ma musique. Il y a peut être différentes langues et différentes cultures, mais je pense que maintenant je peux passer outre.

Donc oui, même si j'ai joué au Brésil, au Chili et aux Etats-Unis, ils chantaient mes chansons en japonais et je leur répondais en anglais. Même si il a aussi été question d'un peu de portugais et d'espagnol, je pense que le plus important c'est d'essayer de se comprendre peu importe la langue.


Est-ce que vous pensez que ça a été achevé après ces performances ?


miyavi : Oui, oui je peux dire que ça a été le cas.

Pendant les concerts au Brésil et au Chili, vous attendiez vous à une telle réaction de la part du public ? Ou bien était-ce une surprise de découvrir que vous aviez autant de fans en Amérique du Sud qui apprécient autant votre musique ?

miyavi : Bien sûr, je pensais trouver des personnes très enthousiastes, mais le public l'était bien plus que je ne m'y attendais ! Je ne m'attendais vraiment pas à ce qu'ils chantent mes chansons en japonais ! Ils ont aussi chanté avec moi sur la plupart des chansons, j'étais vraiment surpris. Mais en même temps ; il y avait énormément de puissance et d'énergie venant d'eux, c'est pour cela qu'on a pu supporter de faire autant de chemin.

En fait, après le premier concert au Brésil, j'ai attrapé froid et ma gorge me faisait très mal. J'étais très stressé pour le concert du jour suivant, mais tout s'est bien passé et j'ai l'impression d'avoir fait un meilleur concert que d'habitude. C'est grâce à leur puissance et leur enthousiasme, je me suis rendu compte que cela m'avait vraiment, vraiment aidé.

Vous avez dit que vous êtes un artiste visual kei, mais vous restez un artiste à part. Vous êtes influencé par le rap, les chants traditionnels, le hip-hop, le jazz et bien d'autres styles encore. Est-ce que vous pensez que d'autres artistes du monde visual kei devraient suivre cette manière de penser ?

miyavi : Je ne pense pas, vraiment. C'est ma propre manière de faire, même si c'est bien qu'il y ait tant de manières, j'aime penser que c'est mon propre style original. De plus, le visual kei devient de plus en plus commun à l'étranger, et les groupes se ressemblent tous. Je n'aime pas trop cela, je n'ai pas envie de faire quelque chose que d'autres ont fait avant moi. C'est pourquoi j'essaie de trouver de nouvelles voies, vous voyez.

C'est donc le message derrière Sakihokoru hana no you ni ?

miyavi : Oui, tout à fait ! Vous savez que cette chanson représente plus ou moins ma vie ? C'est la manière dont je vis, ce que j'ai appris pendant ma vie, la manière dont j'ai vécu jusqu'à maintenant. Donc je suis fier de faire partie de la scène visual kei. Dans l'industrie musicale japonaise, il y a tellement de préjugés concernant les artistes faisant du visual kei, juste parce que nous devons porter du maquillage.

Vraiment, pour moi, nous sommes des artistes avant d'être des musiciens. J'essaie d'exprimer mon style à travers mon apparence, mes performances et ma musique; pas seulement à travers la musique. C'est toute ma vie, même pendant cette interview, je suis miyavi. C'est pour cela que je suis cool, même à l'aéroport, même en prenant une bière et en discutant avec quelqu'un, je suis toujours miyavi. Donc, d'un certain point de vue, je chante toujours à propos de ma vie.

Vous êtes un artiste major, mais pourtant dans vos chansons vous traitez de questions peu conventionnelles. Ce sont souvent des problèmes que la société japonaise a du mal à comprendre et à accepter. Est ce que vous voulez aussi briser les barrières et les tabous au Japon ?

miyavi : Bien sûr. Oui, c'est pour cela que j'ai mes membres et mon staff. Je veux dire, ils viennent tous du milieu underground, mais ils ont tellement de talents et sont des artistes fous, fabuleux et talentueux. C'est pour cela que je leur ai demandé de me rejoindre. Je veux montrer leurs incroyables talents à tout le monde.

Nous avons eu la chance de parler avec Saro à propos de sa performance au Sun Rising Festival et à Ryo à propos de son statut de batteur reconnu. J'ai aussi posé des questions à Shige-chan à propos de son rôle dans le groupe Kobose, dont le style est complètement différent. Est ce que vous pensez que les KAVKI BOIZ vous apportent quelque chose ? Est ce que vous pensez que vos différents styles se mélangent et que cette approche va plus dans la direction que vous vouliez ?

miyavi : Oui c'est exactement cela. Je suis totalement influencé par eux, de la même manière que je les influence moi-même. C'est la raison pour laquelle je les ai choisis, je les respecte vraiment comme artistes. Ils viennent, comme vous le savez, de différents courants musicaux. Donc, en fait, on n'y fait pas vraiment attention. Nous avons nos différents styles et manières de faire, mais nous nous retrouvons à travers notre musique.

C'est merveilleux d'avoir réussi à réaliser tout cela. Vous savez, vous êtes le premier musicien que nous rencontrons qui a avec lui un danseur de claquettes, et c'est encore plus dur que nous ne pensions de mettre en place un tel concert ; car c'est trop inhabituel. Donc, félicitations pour la réalisation d'un tel travail.

miyavi : Oui, c'est vraiment difficile, c'est pour cela que nous avons toujours autant de problèmes. Mais vous savez, comme je vous l'ai déjà dit, je ne veux pas faire quelque chose que quelqu'un d'autre a déjà fait avant moi. Je veux vraiment avoir un style original.

Pensez vous continuer avec les KAVKI BOIZ, ou bien avez-vous d'autres plans pour le futur ?

miyavi : C'est une très bonne question. Je ne peux pas vraiment répondre parce que je n'arrête pas de changer. Bien sûr, je les respecte et je veux continuer dans mon style, mais je ne sais pas, c'est juste que je ferais n'importe quoi pour être moi-même.

Vous avez aussi travaillé avec SUGIZO pour la chanson Hi no hikari sae todokanai kono basho de. Comment s'est passé le travail avec lui, et comment est votre relation avec les autres membres de S.K.I.N. et la scène japonaise en général ?

miyavi :
C'était super ! Il a joué de la guitare parce que... Vous savez, je l'ai juste invité parce que j'étais sûr qu'il avait son propre style, vous voyez ce que je veux dire ? Il est un peu à l'opposé de mon jeu de guitare, j'adopte un style agressif que je synchronise avec le micro. SUGIZO a une approche plus mélodique et garde une bonne harmonie d'ensemble. Je le respecte beaucoup et nous sommes, vous le savez, totalement opposés; c'est pour cela que l'opportunité était super.

J'aimerais aussi être un meilleur membre de S.K.I.N.. Ils ont créé une industrie à part du visual kei, puisqu'ils en sont les pionniers. C'est pour cela que je suis vraiment honoré d'être un membre de S.K.I.N.. Mais, au même moment, j'ai réalisé qu'il fallait que je créé une musique nouvelle pour pouvoir rester dans cette génération de l'industrie musicale.

Donc, il est possible que vous accordiez plus de temps aux activités de S.K.I.N. ?

miyavi :
Oui. C'est pour cela que je mélange mon style et ma culture actuels avec du hip-hop, du rap, du jazz et tout le reste. Ah, et du visual kei aussi !

Vous ne voulez pas perdre votre appartenance au visual kei ?

miyavi :
Oui, c'est quelque chose d'important. Vous savez, c'est facile d'arrêter de faire du visual kei. Je pourrais être classé comme musicien populaire ou comme artiste de visual kei. Au Japon en ce moment, surtout au Japon, c'est beaucoup plus facile de réussir sans le label visual kei parce que le mouvement a une image vraiment négative. Je suis cependant sûr que c'est important pour moi de continuer à être moi même en restant dans le milieu du visual kei.

Le public du visual kei est très spécifique, il a tendance à ne pas se mélanger avec le public d'autres types de musique. Est ce que vous voulez encourager les autres types de public à assister à vos concerts, ou bien vous contentez-vous d'un public orienté vers le visual kei ?

miyavi :
Non. Je veux dire, je ne me concentre pas sur un type de public. Je n'ai pas un genre spécifique de public. En réalité, je n'en ai rien à faire, vous savez ?

Donc n'importe qui, tant qu'il aime vos morceaux, peut venir ?

miyavi :
Oui, tout le monde sur Terre. Mais vous devez savoir que je vais garder mon style, et c'est le plus important.

Vous êtes l'un des artistes les plus jeunes, et ayant le plus d'influence, qui a apporté la culture japonaise urbaine en Occident, comme la musique, la mode et la manière de se comporter. Tout ceci étant rendu populaire par internet, vous êtes un artiste qui se fait connaître par le téléchargement et les communautés sur internet. En ce moment vous avez un Myspace et un blog, pensez vous vous pencher plus sur internet, avec iTunes par exemple? Ou pensez vous continuer à créer des marchandises officielles et des goodies ?

miyavi :
Ooh oui ! Bien sûr que j'aimerais faire cela ! En fait pas seulement avec des objets que quelqu'un devrait faire. Je voudrais créer un lien fort avec mes fans à l'étranger.

Et à propose de votre fanclub, Comiyavi, beaucoup d'artistes permettent au public occidental de faire partie du leur. Pensez vous que ça soit possible pour le vôtre ?

miyavi :
Bien sûr. Oui, j'aimerais bien pouvoir le faire.

Maintenant vous réalisez que vous avez beaucoup de public au Chili et au Brésil ?

miyavi :
Oui, tout est possible. Mais vous savez, s'occuper de, et faire tourner un fanclub, c'est vraiment beaucoup de travail. J'en ai un à Taiwan et en Corée et c'est vraiment difficile de s'en occuper. Mais ce serait intéressant d'essayer, il y a tellement de personnes qui écoutent ma musique à l'étranger !

Après la tournée, est ce que vous allez sortir un nouvel album, continuer vos activités avec S.K.I.N., ou est-ce que vous avez tout autre chose de prévu ?

miyavi :
Après que toute la tournée soit finie ?

Oui, quand toute la tournée sera finie.

miyavi :
Aahhhhh... Je pense que je vais sortir un album ou un single. En fait, pour le moment, je vais retourner au Japon avant de partir pour l'Europe.

Est ce que vous allez utiliser des influences que vous avez eues pendant cette tournée pour ces sorties ? Quelque chose venant des cultures brésilienne ou chilienne ?

miyavi :
Bien sûr, toutes les expériences que j'aurais vécues pendant cette tournée vont avoir pour résultat d'affecter ma musique.

Un petit hors sujet. Il y a peu, le hide memorial summit s'est déroulé au Japon. Vous n'avez pas pu y participer parce que vous étiez en tournée et étiez concerné par les préparations etc. JaME a interviewé différents artistes à propos d'hide et la manière dont il a influencé leur musique. Nous avons remarqué que vous avez écrit quelque chose sur votre blog concernant cet événement et avez mentionné qu'il était l'un de vos artistes préférés. Pouvez vous laisser à JaME quelques mots à son propos ?

miyavi :
Vous savez, bien sûr, qu'il a eu beaucoup d'influence sur mon style musical. Mais, surtout et avant tout, sur la manière dont je vis, sur le meilleur moyen de maintenir une relation avec mes fans. En fait, je joue juste de la guitare, mais d'une manière totalement différente. Je le respecte en tant qu'artiste, en tant qu'être humain et j'ai beaucoup de respect pour la relation qu'il avait avec ses fans.

Lui aussi essayait de briser les barrières, et c'est pour cela que nous sommes aussi influents en tant qu'artistes. Nous avons la responsabilité de continuer à réussir, continuer à porter ses opinions et ses idéaux, et c'est-ce que j'essaie de réaliser. Pas seulement bien sûr, j'ai été influencé par de nombreux artistes, mais c'est comme cela que ça se passait.

Pour finir, pouvez vous laisser un message à vos fans au Chili et au Brésil ?

miyavi :
Tout d'abord, merci pour tout. Je veux juste dire que sans vous et votre travail, nous n'aurions jamais pu venir ici. Je sens que l'on n'aurait pas pu réaliser ceci, donc je suis honoré d'être le premier artiste de J-Rock à venir ici...c'est le cas ?

Au Chili

miyavi :
Ah. QUELQU'UN EST DÉJÀ VENU ?

Oui. Charlotte, Sharurotto, un groupe d'oshare kei.

miyavi :
(silence) De toute façon... (rires) Je suis honoré d'être ici, donc, oui.... Je tiens à remercier les fans en Amérique du Sud. J'irais toujours où j'en ai la possibilité, mais j'ai gagné beaucoup de choses de cette tournée en Amérique du Sud. J'ai été vraiment impressionné par vous tous, votre énergie, et la salle. Cela valait vraiment le coup; j'ai été vraiment surpris. C'était super ! Vous m'avez rendu heureux, et vous m'avez fait réaliser que les différences, comme la culture et la langue, n'ont pas d'importance. Nous pouvons le faire, nous pouvons les détruire. Donc, j'espère revenir bientôt, en février, pendant le Carnaval....

Venez, nous en serions très honorés.

miyavi :
J'aimerais en savoir plus sur la culture sud-américaine, sur le Brésil et le Chili. Je me suis beaucoup amusé ici ! Donc merci beaucoup !

Merci.



Source: JAME
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